Enfin, du temps en famille? Depuis la voiture robotisée de Google, les constructeurs automobiles rêvent d'une conduite autonome assistée. Jusque-là, les systèmes d'assistance devraient aider tout conducteur. Surtout, même si de nombreux conducteurs ne peuvent toujours pas conduire seuls, les systèmes d'assistance sont censés leur rendre la vie plus facile et plus sûre. Système de freinage d'urgence, assistant de voie ou stationnement automatique : des options de plus en plus sophistiquées et high-tech sont proposées, à des prix considérables. Vous pouvez découvrir ici lesquels sont disponibles, comment ils fonctionnent et s'ils valent la peine d'être achetés.
Le rêve du système de conduite autonome
Les conducteurs de Tesla ont plus de vie ! Les propriétaires de la nouvelle Model S, qui, selon le constructeur automobile, étaient équipés d'un "pilote automatique", ont montré comment procéder. Ils ont mis en ligne des vidéos d'eux roulant sur le siège arrière pendant le road trip ou lisant un livre ! Tesla a été puni pour cela, car les systèmes d'assistance embarqués ne permettent en aucun cas la conduite autonome, uniquement la navigation guidée.
La différence est si centrale qu'elle a récemment été inscrite dans la loi. Depuis quelques années, les systèmes informatiques sont autorisés à effectuer de nouvelles tâches de conduite de manière autonome, mais uniquement sous la supervision du conducteur. Ce dernier qui doit garder les mains sur le volant en tout temps. Et soyez prudent sur la route! Toute autre utilisation de fantômes d'aide numérique est illégale.
Cependant, selon le gouvernement fédéral, l'Allemagne soutient la vision d'un trafic automatisé. Dans un monde où les systèmes de conduite des véhicules sont autonomes, les excès de vitesse et l'alcool au volant appartiennent-ils au passé ? Ainsi, nous nous dirigeons vers un trafic sans accident mortel. D'ici 2035, le système de conduite autonome sur les routes allemandes devrait être une réalité. Jusque-là, nous pouvons suivre comment le développement ne se poursuit que progressivement, par exemple : sous la forme d'assistants numériques.
Le monde en trois parties des systèmes d'assistance
L'évolution technique dans le domaine des systèmes d'assistance autonomes étant rapide, nous souhaitons faire un tour d'horizon des différents instruments embarqués dans cet article. Par conséquent, cet article est divisé en trois parties.
Dans la Partie 1 : Direction et freinage, nous aborderons d'abord tout ce qui concerne la direction : les systèmes de freinage de proximité et d'urgence et les aides au changement de voie.
La deuxième partie – Détection de trafic et environnement. Cette partie traite des accompagnateurs qui scrutent les alentours du véhicule mais ne conduisent pas eux-mêmes. Ceux-ci comprennent les systèmes d'avertissement de sortie de voie, la surveillance de la limite de vitesse, les alarmes d'angle mort et les systèmes de phares.
La troisième partie – Discours et manœuvre. C'est la partie qui aborde ensuite d'autres points importants tels que : la commande vocale et les aides à la manœuvre, ainsi que les aides au stationnement automatiques, et tire la grande conclusion.
Fondamentaux techniques du système d'assistance autonome : radar et caméra
Depuis l'ESP (Electronic Stability Program) et son prédécesseur, l'ABS, la technologie du système de freinage assisté par ordinateur est devenue la norme pour les automobiles. Pendant ce temps, les fabricants proposent des systèmes avancés qui peuvent mesurer la distance aux autres véhicules et/ou obstacles et la comparer à la vitesse du véhicule lui-même. Les dangers peuvent être calculés sur la base de ces données. L'ordinateur peut avertir le conducteur ou, si nécessaire, tourner, accélérer ou freiner tout seul. Les conditions météorologiques peuvent également être mesurées et influencer les "décisions" de la voiture.
Comment est-ce possible?
Les véhicules modernes reposent généralement sur deux piliers techniques. D'une part, la route est balayée par la technologie radar. Ces systèmes (comme l'aide au stationnement) sont intégrés principalement à la hauteur du pare-chocs. En revanche, des caméras intégrées sont utilisées, souvent en stéréo, souvent à la hauteur du rétroviseur. Ainsi, la voiture mesure en permanence les objets, leurs mouvements et leurs vitesses. De plus, il existe des données provenant de divers autres capteurs qui déterminent la température, la luminosité ou l'humidité, par exemple.
Et voilà. Pendant que vous conduisez, l'ordinateur dispose d'une multitude de données qu'il peut utiliser pour calculer des suggestions pour un meilleur comportement de conduite ou pour intervenir dans la direction.
Ensuite, nous examinerons d'abord les systèmes de freinage, puis le système de contrôle.
Système d'assistance 1 : Régulateur de vitesse adaptatif (ACC)
Depuis les modèles de prestige, cette fonctionnalité est désormais également proposée de série sur de nombreuses voitures de milieu de gamme, notamment : Volvo, Audi, VW et Lexus.
Il est principalement destiné à la conduite sur des autoroutes ou des routes de campagne très fréquentées. Dans un sens, c'est la prochaine étape dans le développement du régulateur de vitesse. Le conducteur peut non seulement régler la vitesse souhaitée, mais également la distance de suivi souhaitée. Le véhicule réajuste alors sa vitesse de manière autonome et est capable de "nager" dans la circulation. De nombreux systèmes peuvent être commutés en mode actif ou passif, ils sont donc un signal et sont donnés pour avertir les véhicules qu'ils sont trop proches, ou que le système freine automatiquement. Il s'agit donc d'une fonction purement de confort et non d'un module de sécurité comme la fonction de freinage d'urgence.
Les appareils sont testés différemment dans différents types de véhicules. Ce faisant, ils peuvent être particulièrement utiles pour les conducteurs fréquents sur autoroute et créer une expérience de conduite agréable. L'ADAC attribue au test 3 étoiles sur 5 dans les catégories de sécurité et de confort accrus. Cependant, en particulier sur les routes rurales, il peut y avoir des cas où l'ordinateur ne reconnaît pas les obstacles en tant que tels et une intervention rapide est nécessaire. Dans de nombreux modèles, une accélération trop lente est également critiquée, surtout lorsque vous êtes pressé.
Système d'assistance 2 : systèmes de freinage d'urgence
Les systèmes de freinage d'urgence sont déjà considérés comme les aides les plus efficaces pour prévenir les accidents. L'effet positif de cette technologie a été prouvé par plusieurs études. Et maintenant, ce type de système est une obligation légale pour les camions depuis 2015. Les systèmes de cette classe sont basés sur une technologie de balayage similaire (radar et caméra), mais fonctionnent d'une manière fondamentalement différente. L'ordinateur surveille la route à la recherche d'obstacles (par exemple, piétons ou autres véhicules). Il avertit si le véhicule approche trop vite ou trop près et, en cas d'urgence, déclenche indépendamment un freinage d'urgence. Ce groupe comprend également les systèmes d'avertissement de collision arrière.
Il est extrêmement efficace, notamment en milieu urbain et à des vitesses inférieures à 60 km/h. Même dans l'obscurité totale, de très bons résultats ont parfois été mesurés, c'est-à-dire que des obstacles invisibles pour le conducteur ont été détectés.
Système d'assistance 3 : Assistant de changement de voie
Cette application va encore plus loin dans le sens d'un système d'aide à la conduite sans conducteur. Scanne l'environnement de la voiture lors du changement de voie. Ainsi, il peut avertir de la présence de véhicules et, dans de nombreuses voitures de luxe, il peut également changer de voie ou dépasser de manière autonome. Bien que les mains doivent toujours être proches du volant (voir ci-dessus), le véhicule fait le reste tout seul.
Quel est l'avantage?
Dans le test, ces petits assistants se comportent très différemment. Certains d'entre eux ont des résultats médiocres. Par exemple, il semble toujours difficile, surtout avec des voitures rapides, d'estimer en toute sécurité et en toute confiance la vitesse d'un véhicule venant de l'arrière. De plus, certains systèmes de pilotage automatique sont trop courageux et se frayent un chemin entre d'autres véhicules dans la circulation. Les situations de circulation plus complexes semblent particulièrement problématiques. Dès lors, le confort peut devenir une nouvelle forme de stress si le conducteur doit surveiller de près chaque mouvement du véhicule et intervenir en cas d'urgence. Les systèmes de soutien qui assument des tâches responsables et peuvent même augmenter le risque de sécurité dans le processus doivent être considérés comme critiques.